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Le cri des oies sauvages
les outardes qui aboient me donnent envie de prendre le large dans leur meute, il en passe en ce moment, plus invisibles que des avions, la nuit, le son translucide des cris, je pars animale dans l'épaisseur mouillée, voyager, mais non pas voyager, tracer la route, le ciel, en lignes fluides, changer de saison, traverser les frontières en s'en fichant, crier comme rire, égoutter l'instinct, ô, faire partie d'une meute d'oies sauvages, délier de belles lettres, pas seulement des V, mais aussi des L, des virgules, des S, des presque O, boire le vent et écrire, afficher la pulsion du pôle, la rondeur de la terre, sans faire semblant qu'elle ne tourne pas autour du soleil, nous le crions tout haut, arrachant le ciel lisse avec élégance, avec netteté
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tiens, traineau de chiennes volantes elles sont passées au-dessus de chez moi cette nuit il était allez pas loin de minuit, j'étais avec mon carnet à spirales le nez au vent à croquer les étoiles elles sont pressées cette année je me suis dit si cela continue on aura les hirondelles pour la Saint Patrick
RépondreSupprimerpat.leprovost@yahoo.fr
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