Et puis soudain, c'est le matin
Le froid a pris toute la place. Le ciel a grandi. La ville, une soucoupe d'île, prend le large. Le silence s'évase. C'est une journée pour lire des poèmes de Shiki :
sur les îles
des lumières s'allument
la mer au printemps
ou Le Lotissement du ciel de Cendrars :
Une robe rigide. Des pieds nus flottent, lumineux dans les sandales.
L'hiver est là. Même l'école est silencieuse. Poser un pas après l'autre dans mercredi. Balayer les aiguilles de mélèze sur le balconnet.
`
Montréal, le 7 novembre 2012
Commentaires
Enregistrer un commentaire